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CONTRIBUTION
C’est ainsi que l’effort de redressement et de
modernisation du BNEDER a été entrepris dès la fin de
l’année 2010 par la conclusion d’un contrat programme
pluriannuel, de la transformation de son statut en
établissement public à caractère industriel et commercial
(EPIC). Il avait reçu une dotation de démarrage et d’un
crédit bonifié qui lui ont permis le renouvellement, la
modernisation et la mise à niveau de ses outils de
production devenus obsolètes et le renforcement de ses
capacités humaines par le recrutement de plus de 40 jeunes
cadres d’études, nos espoirs de demain disions-nous…
Il faut reconnaitre à M. SALAH-BEY que le fait de se
consacrer entièrement au service BNEDER, ne l’a pas
empêché d’être attentif aux préoccupations des
travailleurs, il les incitait à s’organiser pour mieux
défendre leurs intérêts. Il a fait de l’amélioration des
conditions de travail des salariés une de ses priorités
absolues et n’a pas hésité à prendre les mesures qu’il
jugeait nécessaires (formation du personnel, gestion des
carrières, promotions et amélioration des salaires, …).
D’autre opérations d’envergure visant l’amélioration du
cadre général de travail ont été également entreprises à
travers la réalisation d’importants travaux
d’aménagement et d’embellissement des espaces de travail
que ce soit au niveau du siège ou des bureaux de liaisons.
Au-delà des relations personnelles que j’ai pu nouer avec
M. SALAH-BEY et quelques soient les divergences
d’opinions que nous avions pu avoir par moments sur
certaines décisions ou des choix qui engageaient
l’établissement, il aura en tous les cas marqué son
passage d’une encre indéniables et indélébile. Il aura su
faire bouger les lignes et n’aura laissé personne
indifférent. C’est le genre de personnes qui restera gravé
dans la mémoire de tous ceux et celles qui ont travaillé
avec lui de près ou de loin. Je me souviens encore qu’à
l’initiative d’un groupe de travailleurs, une cérémonie
avait été organisée en son honneur le jour de son départ
et à laquelle je m’apprêtais à y prendre part mais j’ai dû y
renoncer en raison de l’émotion qui m’avait subitement
envahie et que je n’ai pu contenir et il ne l’a, jusqu’à lors,
jamais su !
En tous les cas, c’était un honneur d’avoir été un de ses
collaborateurs les plus proches, je garderais de lui l’image
du gestionnaire honnête et intègre qui s’est battu pour
que le BNEDER se remette debout.
Après avoir quitté le BNEDER, il s’est accordé quelques
jours de repos et semble aujourd’hui à travers ses
nouvelles activités EXERCEES avec passion réussi à
concrétiser enfin un de ses rêves les plus chers.
M. Djalaleddine KIOUANE,
Cadre dirigeant,
14 BNEDER-MAG N° 24 Décembre 2019