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CONTRIBUTION
M. SALAH-BEY Aboud, Un homme
exceptionnel et dévoué au service du BNEDER
Lorsqu’on m’avait demandé de préparer un texte dédié
à M. SALAH-BEY Aboud, pour le présent numéro du
BNEDER MAG, ce fut pour moi un exercice qui n’était
pas aisé, pour décrire l’ami que je connais depuis très
longtemps en quelques lignes seulement. Il arrive
souvent que l’on n’exprime pas à ses proches toute
l’affection, l’estime et la considération qu’on leur porte.
Cela fait une année le 17/12/2018 que M. SALAH-BEY
n’est plus Directeur Général du BNEDER après avoir
occupé ce poste pendant près de neuf ans pleinement
consacrés au développement et à la promotion de
l’excellence des services à l’adresse du Ministère de
tutelle mais aussi d’autres institutions de l’Etat auprès
desquelles il a su redorer l’image du BNEDER et lui
redonner ses lettres de noblesse.
En fait l’information de son départ, nous avait été
communiquée trois mois avant cette date fatidique au
cours d’un conseil de direction, ce n’était qu’une rumeur
qui a fini hélas par devenir une certitude. Pour ma part
j’ignore les raisons de la mise fin à ses fonctions ;
M. SALAH-BEY Aboud,DG BNEDER (2010-2018)
Mes relations avec M. SALAH-BEY remontent à plus de
36 ans, exactement depuis Octobre 1983, lorsque nous
étions à l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie
d’Alger (ENSAA) qui s’appelait encore, Institut National
Agronomique (INA), nous avions tout juste 20 ans. Il se
distinguait par quelques particularités parmi lesquelles,
sa pugnacité son sens de l’organisation, ses prises de
position …et sa grande passion pour le football. Je me
souviens lors de la première séance de travaux pratiques
(TP) de biologie animale, il nous a été demandé de
disséquer un mammifère, de le décrire et de le
reproduire sur une feuille de dessin, j’étais juste derrière
lui, le travail qu’il faisait était remarquable, soigné et
tellement appliqué que l’enseignant chargé de
superviser les travaux ne pouvait pas ne pas s’en
apercevoir, il ne l’avait pas quitté des yeux tout l’après-
midi et j’en était, malgré moi, jaloux ! Ce qui avait retenu
mon attention, c’était sa toute petite trousse qui
contenait tout le nécessaire scalpel, crayons, gomme …
Elle était tellement bien conservée et me rappelait par sa
forme et ses couleurs des souvenirs d’enfance. Sur le
chemin du retour car nous habitons à quelques centaines
de mètres l’un de l’autre, il m’avait appris qu’il l’avait depuis qu’il était à l’école primaire, je ne m’étais donc pas
trompé, il l’avait encore il n’y a pas très longtemps. Il me parlait souvent avec passion de sa collection de journaux
sportifs qu’il avait constitué depuis qu’il était enfant.
12 BNEDER-MAG N° 24 Décembre 2019