Page 13 - N°. 24 / DECEMBRE 2019
P. 13
CONTRIBUTION
Issue de deux anciennes familles citadines de l’Est
Algérien, il avait à la fois beaucoup de considération et
d’affection pour sa maman que j’ai eu le privilège de
connaitre, il ne cessait de l’évoquer en toutes
circonstances, elle nous a quitté il n’y a pas si longtemps
c’était au mois de février dernier. Par contre, je n’ai pas
connu son père qui est décédé prématurément en 1986. Il
me parlait en revanche de son oncle qui était un des
premiers cadres supérieurs du ministère de
l’enseignement primaire et secondaire de l’Algérie
indépendante et militant du mouvement national au
sein du parti du peuple algérien pour lequel, il vouait
une estime et une considération hors pair.
A l’issu d’un tronc commun de 03 ans, M.SALAH-BEY
et moi-même étions momentanément séparés étant
donné que nous avions opté pour des spécialités
différentes mais le destin a voulu que nous nous
rencontrions de nouveau au BNEDER en Décembre 1988
et affectés sur la même étude et dont le Chef de projet
n’était autre que M. DJOUDER Mohamed Saïd qui, en
Octobre 1998, avait été nommé Directeur Général du
BNEDER avant que M.SALAH-BEY ne lui succède 12 ans plus tard.
Son parcours au BNEDER était complet, il a gravi tous
les échelons de la hiérarchie, de la base au sommet, il
avait exercé comme chargé d’études, chef de projet et
directeur de projets puis, il avait accédé une dizaine
d’années plus tard à des fonctions supérieures, celles
d’assistant auprès de la Direction Générale pendant près
d’une dizaine d’années puis de Directeur de
Développement et de Valorisation des Systèmes
d’Information comme cadre dirigeant. Il avait été
nommé en janvier 2010, à l’âge de 46 ans au poste de
Directeur Général du BNEDER par M. Rachid
BENAISSA Ministre de l’Agriculture et du
Développement Rural de l’époque.
A vrai dire, à sa prise de fonction comme Directeur
Général, le BNEDER traversait une situation des plus
chaotiques depuis sa création en 1976, le plan de charges
était quasiment inexistant, la trésorerie était à son plus
bas niveau et les salaires n’étaient plus versés depuis
quelques mois déjà. En dépit de ce contexte, plutôt
défavorable, il avait pris la décision de permaniser un
groupe de travailleurs qui cumulaient plusieurs années
de contrats à durée déterminées il voulait à travers cette décision rassurer les travailleurs et prouver que le
BNEDER, fort de sa composante humaine était capable de se mobiliser et de se redresser de nouveau.
Décembre 2019 N° 24 BNEDER-MAG 13