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ZOOM SUR NOS PROJETS D’ETUDES ﺔﻴﺳﺍﺭﺪﻟﺍ ﺎﻨﻌﻳﺭﺎﺸﻣ ﻢﻫﺍ ﻰﻠﻋ ﻡﻭﺯ 3
En Algérie, la superficie de l’espace saharien représente
plus de 85% du territoire, soit 2071470 km2 (MATE,
2000). L’ensemble des études récemment menées au
Sahara septentrional par CHEHMA (2005), CHEHMA et
al. (2004), CHEHMA et al. (2005), CHEHMA et al.
(2008a), CHEHMA et al. (2008b), CHEHMA et YOUCEF
(2009), CHEHMA et al. (2010) ont permis d’avoir des
données de base sur la richesse floristique, la production,
la productivité, la valeur nutritive des principales
espèces, ainsi que l'estimation de la capacité de charge
par type de parcours camelin. Par contre, dans le Sahara
occidental algérien, mis à part les quelques travaux
menés par GHAUTIER-PILTERS (1961, 1965) sur
l'appétence et la production de quelques espèces
végétales, aucune autre donnée floristico-nutritive n'est
disponible.
Une dégradation continue de ce couvert végétal ne
constitue pas seulement une menace pour le
développement du dromadaire mais peut avoir des
conséquences sur la biodiversité saharienne et
accentuera le phénomène de la désertification
Dans cette problématique, la connaissance
spatio-temporelle de l’état des ressources au Sahara
algérien constitue un élément de base pour la gestion et
la durabilité des parcours à camelin.
En Algérie, l’alimentation sur parcours étant le
paramètre clé sur lequel est basé le système camelin
extensif, l’étude de la composante floristique d’Acacia
raddiana, en tant que parcours très fréquenté par les
dromadaires (arbre très fourrager en présence des
espèces pastorales dont la plupart très palatables.
1) EVOLUTION ET REPARTITION DU CHEPTEL CAMELIN PAR WILAYA
L’élevage constitue la tradition agricole et la principale activité des populations locales, principalement chez les
éleveurs.
Fig. n°1/ Evolution des effectifs camelins par wilaya
Source MADR
BNEDER-MAG| JUIN 2 0 21