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CONTRIBUTION







































   Cette multitude et variation en matière de production céréa-  Cette  production  qui  reste  selon  l'esprit  des  agriculteurs
   lière  est  marquée  par  une  forte  diversification  des  facteurs   tributaire uniquement des précipitations (stress hydriques) et
   agro-pédo-climatiques  qui  rendent  du  point  de  vue  tech-  de leurs répartitions, est touchée aussi, à notre avis, par de
   nique, la mise au point des itinéraires techniques performants   multitudes problèmes fonciers, morcellement des parcelles,
   très difficiles et parfois inadaptables. En outre, les variations   tailles  réduites  suite  à  l'héritage  ne  permettant  ni  revenu
   de  la  pluviométrie  montrent  aussi  qu'elles  contribuent   conséquent, ni investissement. De ce fait, il est recommandé
   jusqu'à 50% à la différence des rendements d'une année à     pour  résoudre  ces  entraves  de  créer  des  exploitations  de
   l'autre, et où la céréaliculture est difficilement substituable. A   grande superficie après avoir assuré que la nature des sols est
   ce  volet,  les  experts  estiment  théoriquement  que  pour   très apte à une céréaliculture en mode intensif et mécanisée
   produire 01kg de matière sèche, il faut 500 à 550 kg d'eau,   dans le programme de mise en valeur par la concession qui
   mais qui doivent être apportés en deux périodes : l'automne   doit s'appuyer sur les techniques adéquates à adopter pour
   pour le semis et la levée, et le printemps pour la montaison et   assurer  des  niveaux  de  production  justifiant  les  investisse-
   l'épiaison. Malgré l'accroissement de la superficie emblavée   ments réalisés et les objectifs fixés.
   des  céréales,  qui  dépasse  ces  dernières  années  les  trois   En zones arides et en conduite en irrigué, les céréales néces-
   millions d'hectares, soit près du tiers de la SAU nationale, les   sitent des fertilisants bien spécifiques et des semences adap-
   rendements  obtenus  connaissent  des  fluctuations  et  des   tées  aux  conditions  du  milieu.  Par  ailleurs,  dans  les  hautes
   irrégularités.
                                                               plaines  steppiques,  il  est  recommandé  et  obligé  de  ne  pas
   A titre indicatif, la production était de 20 millions de quintaux   dévier la vocation naturelle de ces zones fragiles en matière
   en  1980,  puis  à  baissé  à  8,6  millions  en  1996  pour  passer   d'écosystème, en se limitant au développement des cultures
   ensuite  à  30  millions  de  quintaux  en  1997,  et  enfin  à  34,7   fourragères  (ex  :  vesce,  avoine)  et  l'orge  dans  les  zones
   millions  de  quintaux  en  2016/2017  en  hausse  de  1,4%  par   d'épandages et les dépressions ou les dayas. Il est important
   rapport à la campagne écoulée avec un rendement moyen de    de réduire la superficie de la jachère et améliorer le niveau de
   15q/ha,  contre  16q  en  2015/2016.  Cette  situation  reste   la mécanisation, particulièrement les équipements de récolte
   toujours  non  satisfaisante  et  n'évolue  pas  proportionnelle-  dans ces zones.
   ment  à  la  croissance  démographique,  malgré  les  efforts
   consentis ainsi que les divers programmes de subventions de
   l'Etat et les crédits bonifiés (ETTAHADI).






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