Lu dans la presse
Posté par admin le Samedi 09-08-2014La fièvre aphteuse "ne constitue
ALGER - La fièvre aphteuse qui a touché plusieurs wilayas du pays ne constitue pour le moment aucun risque pour la production laitière, et la régénération du cheptel se fait de façon normale, a indiqué mercredi le DG de l'Office interprofessionnel du lait (ONIL), Fethi Messar.
pour le moment aucun risque pour la production
laitière" (ONIL)
Ce responsable a précisé dans une déclaration à l'APS qu'en dépit de la propagation de l'épidémie dans 16 wilayas "il n'y a pas de risque (sur la production laitière) pour l'instant".
Pour lui, un constat sur la situation pourrait être établi à partir de septembre, en fonction de la maîtrise de cette maladie virale affectant les bovins.
Cette maladie est apparue en mai dernier dans l'Est algérien, près de la frontière avec la Tunisie.
Dans le souci d'éviter sa propagation, les autorités ont lancé un plan spécial de prévention qui a permis la vaccination de près de 80% du cheptel national.
Par ailleurs, le DG de L'ONIL a fait savoir que le niveau actuel des stocks algériens en poudre de lait "sont très bons" rejetant toute idée d'une pénurie de ce produit.
"Nous avons tous les stocks nécessaires jusqu'à février 2015 et nous avons pris toutes les dispositions pour reconstituer normalement nos stocks, d'autant plus que les prix sur les marchés mondiaux ont chuté considérablement par rapport à l'année écoulée", a précisé M. Messar sans donner d'indications sur le volume de ces stocks.
Le renouvellement des stocks explique la hausse des importations
Interrogé sur l'importante augmentation des importations algériennes de lait en poudre, en 2014 le premier responsable de l'Onil estime que cela s'explique aussi bien par la hausse de la demande mais aussi par le souci des transformateurs de reconstituer leurs stocks.
Estimées à 1,03 milliard de dollars, les importations algériennes de lait en poudre ont enregistré durant les six premiers mois de 2014 une hausse de 88,22%, selon les Douanes.
Pour M. Messar, le volume des importations "englobe les achats de tous les opérateurs, publics et privés" ajoutant que 50% du total des importations est effectué par le privé.
En 2013, l'Algérie avait importé 277.528 tonnes de lait de transformation pour 1,13 milliard de dollars. En volume, ces importations avaient baissé de 11,88% par rapport à 2012 alors qu'en valeur, le recul n'a été que de 1,47%.
L'Algérie produit actuellement environ 3,5 milliards de litres de lait cru par an et en importe l'équivalent de 1,5 à 2 milliards de litres, alors que la consommation est estimée à plus de 5 milliards de litres/an, selon le ministère de l'Agriculture et du développement rural.
Le pays compte plus 116 laiteries à travers le territoire national, dont 16 relèvent du secteur public.
In APS
La fièvre aphteuse en phase d’être maîtrisée (ministre)
BEJAIA - Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouhab Nouri, a assuré, mercredi à Bejaia, que la fièvre aphteuse qui a touché à ce jour 16 wilayas du pays est en phase d’être maîtrisée."Nous sommes en voie de maîtrise de cette maladie grâce aux mesures préventives prises dans le but d’empêcher sa propagation, ainsi qu’au concours des éleveurs et maquignons dans la mise en œuvre des instructions émises dans ce sens par les vétérinaires", a affirmé M. Nouri dans une déclaration à la presse, en marge d’une visite de travail dans la wilaya.
Les dispositions nécessaires pour circonscrire cette maladie dangereuse ont été prises depuis l’annonce de son apparition en Tunisie il y a quelques mois, et ce, par le lancement d’une large campagne de vaccination des cheptels bovins des wilayas dans l’Est et le Centre du pays, a indiqué le ministre.
M. Nouri a aussi mis en garde contre le grand risque encouru par l’économie nationale à cause de cette maladie contagieuse, dont la "propagation est très facile", signalant la découverte, à ce jour, de foyers de contamination au niveau de 16 wilayas. Les plus touchées étant Sétif, Bouira, Bejaia, Tizi-Ouzou et Bordj Bou Arreridj.
"L’opération d’indemnisation des éleveurs et maquignons touchés débutera dans les prochains jours", a-t-il assuré, réitérant l’engagement de l’Etat à les soutenir dans de pareils cas.
Auparavant, le ministre s'était rendu au Centre de collecte des céréales, avant de faire une halte au niveau d’une ferme d’élevage de vaches laitières, suivie de la mise en exploitation d’une huilerie relevant d’un particulier, puis d’une entreprise de transformation spécialisée dans les fruits et légumes secs.

