Recommandations de la rencontre

Dans le cadre du Projet D`Appui au Programme de Renforcement des Capacités Humaines et d’Assistance Technique pour la mise en œuvre du Renouveau Rural, piloté par le PNUD au profit du MADR, une rencontre de concertation a été tenue à l’hôtel El Djazair le mercredi 11 décembre 2013 pour la mise en place d’un observatoire du développement des territoires ruraux (ODTR).

Cette manifestation organisée conjointement par la DGF et le PNUD a réuni les représentants des institutions du secteur de l’agriculture.

Après l’allocution du secrétaire général du MADR qui a marqué le contexte de l’ODTR, M. Rachedi (DGF) a annoncé l’objet et les objectifs de la rencontre. Deux ateliers ont été organisés :

• Atelier 1 : Quelles attentes et objectifs pour l’observatoire des territoires ruraux ? Avec Mmes BESSAH Ghania et RAHMANI Nedjma respectivement modératrice et rapporteur.
• Atelier 2 : Quelles modalités de mise en place pour l’observatoire ? avec M. AOUAM Abdelkrim comme modérateur et Mme HAZEM Lynda comme rapporteur.

Les débats de près de 2 heures, au niveau des deux ateliers, ont donné lieu à des recommandations restituées en plénière à 14h30.

• L’atelier 1 : a traité de i) la définition et les objectifs d’un observatoire, ii) les fonctions et les missions et iii) les activités et les attentes de l’observatoire.
• L’atelier 2 : a essayé de répondre à trois questions : i) Quoi : quelle statut, quelle nature, quelle dimension donner à l’ODTR, ii) QUI : qui seront les bénéficiaires de cette entité et en fonction de cela que doit-elle offrir et iii) COMMENT : modalités de mise en place et de fonctionnement.

En plénière les restitutions des groupes de travail ont permis de conclure que :

• La notion d’observatoire est nouvelle pour la plupart des participants bien que des expériences aient été évoquées et/ou vécues par quelques uns (observatoire des territoires de Toulouse en France, l’observatoire des filières du MADR…).
• Partant de ce constat, les participants du secteur ont exprimé davantage des préoccupations que des modalités pratiques de mise en œuvre.
• L’observatoire est différemment perçu mais son opportunité reste indéniable au regard des contraintes et des difficultés rencontrées par le développement rural à différents niveaux (central, local) et dans divers domaines (réalisation, SE, financement…). A ce titre, certains pensent que l’observatoire pourrait régler de nombreuses questions à l’image de l’intersectorialité et d’autre estiment que des préalables sont nécessaires (état des lieux, outils disponibles,…) pour que l’observatoire puisse agir avec efficacité.
• Il serait improductif de dupliquer les expériences des autres observatoires d’autant que très peu sont opérationnels.
• L’intérêt de cette concertation entre cadres du secteur permettra de cerner les attentes du secteur pour mieux participer à des débats multi sectoriels sur la question qui contribuera à d’identifier les TDR de l’étude de faisabilité de l’ODTR prévue ultérieurement.
• Les organisateurs se sont abstenus de fournir une documentation préalable afin de susciter un débat sans a priori et moins orienté.

Compte-rendu de M. Abdelkrim Aouam
Directeur du Bureau de Liaison Ouest - BNEDER