Adieu grand frère

Posté par admin le Lundi 14-10-2019

Il était un peu plus de 8h30 du matin en ce samedi d’automne lorsque M. SALAH-BEY Aboud, ex Directeur Général du BNEDER, m’avais appris la triste nouvelle du décès de M. Mohamed KHALDOUN, j’ai été immédiatement envahi par une grande émotion.

Ce fut un des plus anciens et prestigieux cadres du BNEDER issu de l’Institut National Agronomique d’El Harrach au milieu des années 70. C’était à mes yeux avec M. Larbi BENHOUHOU (que Dieu ait son âme) un des monuments qu’a connu l’établissement depuis sa création et qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

Sa présence au sein du BNEDER remontait à 1978 qu’il n’a depuis jamais quitté même après son départ à la retraite en 2007. Il avait exercé de nombreux postes de responsabilités parmi lesquels celui de Directeur Technique.

C’était un personnage qui en tous les cas ne me laissait pas indiffèrent, il incarnait la simplicité d’un grand Monsieur et imposait le respect d’un sage. Il était aimé de tous. Il aurait pu à mon sens prétendre à des postes de responsabilités beaucoup plus élevés que ceux qu’il avait occupé que ce soit au BNEDER ou ailleurs, il en avait largement les capacités. Peut-être ses propres valeurs et son attachement à une forme de liberté qui était les siennes ne lui permettaient pas de postuler à de tels responsabilités.

Je le savais malade, même très malade mais pas au point de nous quitter aussi précipitamment et discrètement comme il l’a toujours vécu. Dieu en a décidé ainsi et nous nous soumettons à sa volonté.

Tant de souvenirs me liaient à cet homme d’exception à qui je dois une bonne partie de ma carrière professionnelle au BNEDER étant donné que je lui ai succédé au dernier poste qu’il avait occupé à sa mise à la retraite. Je le voyais très souvent parfois plusieurs fois par jour et je n’hésitais à aucun moment d’aller le consulter sur quelque sujet que ce soit ou lui demander conseil. Il était calme, accueillant, pertinent et clairvoyant dans ses approches et dans ses analyses.

Le plus grand hommage qu’on peut lui rendre est de s’inscrire dans la voie qu’il s’était résolument tracé, celle de la droiture, de l’engagement et du respect des autres.

Repose en paix grand frère, tu as laissé un vide immense que personne ne pourra combler.

Toutes mes pensées se dirigent vers ton épouse et de tes deux enfants que Dieu les assiste à surmonter leur chagrin.

M. Djalaleddine KIOUANE, Cadre dirigeant, Directeur des Contrats et du Soutien