Lu dans la presse
Posté par admin le Dimanche 29-10-2017Dimanche 29 octobre 2017
ELLE ABRITERA LA 84E SESSIONS DU CONGRES DES AGRONOMES ARABES : L’ALGERIE A LA CONQUETE DES INVESTISSEMENTS ARABES
L’Algérie veut drainer plus d’investissements directs (IDE) arabes, notamment dans le secteur de l’agriculture, à l’occasion de la 84e session du Congrès des agronomes arabes, qui se tiendra à partir du 2 novembre prochain à l’hôtel El Aurassi, à Alger.
Au cours d’une conférence de presse, organisée hier par le journal El Moudjahid pour annoncer la tenue du Congrès, le président de l’Union nationale des agronomes (UNA), Yahia Zane a affirmé que « l’évènement permettra à l’Algérie de présenter ses atouts aux pays arabes, ce qui drainera les investissements directs dans ce secteur ». Soulignant que le Congrès se tient pour la première fois en Algérie, le président de l’Una a plaidé à mettre le secteur agricole au cœur d’une nouvelle stratégie en vue de réduire la dépendance aux hydrocarbures, et d’assurer l’autosuffisance alimentaire.
Pour ce faire, l’intervenant estime que seuls les « investissements étrangers, essentiellement arabes permettraient de booster le secteur ». Et pour cause, selon l’intervenant « depuis des années, l’État a investi seul dans l’agriculture. On est parti vers le désinvestissement, or, il est grand temps d’impliquer le privé dans la relance de l’agriculture ». D’ailleurs, selon lui, « en dépit des moyens colossaux investis par l’État, il n’est toujours pas possible de parler d’une autosuffisance alimentaire ».
Autrement dit, pour l’hôte du Forum el Moudjahid, « l’industrialisation de l’agriculture permettra à l’Algérie de booster le secteur et de migrer vers l’exportation de ses produits », Des produits, selon Yahia Zane, qui n’ont rien à envier aux marchandises internationales. Placé sous le thème « L’investissement agricole et son rôle dans la sécurité alimentaire arabe », le Congrès, souligne encore Yahia Zane, « permettra à chaque pays de connaître ses points de faiblesse, et de tirer profit des autres expériences ». Tandis que l’organisation de l’évènement qui s’étalera jusqu’au 5 novembre prochain coutera 10 millions de DA, l’intervenant espère « que cet investissement aura un retour positif sur l’agriculture algérienne ».
D’autre part, Yahia Zane a souhaité, la tenue d’une rencontre de toutes les parties qui peuvent apporter des solutions aux problèmes de l’agriculture et des industries agro-alimentaires, appelant à tenir une tripartite du secteur. Plus loin, l’intervenant a plaidé pour l’instauration d’un Haut conseil pour l’agriculture, ce qui créera une tribune pour exposer tous les problèmes du secteur et présenter les solutions et propositions à même de renforcer le rôle du secteur agricole dans l’économie nationale et le développement rural. Pour sa part, le secrétaire général de l’Union des agronomes algériens, a souligné l’importance de la « complémentarité » dans ce genre d’évènements. Pour lui, chaque pays jouit d’atouts qui lui sont propres, ce qui lui impose de se tourner vers les pays qui peuvent l’aider à les mettre en valeur.
Notons que l’Algérie compte plus de 20.000 ingénieurs en agronomie, dont 2000 seulement ont adhéré à l’UNA. L’union des ingénieurs agronomes arabes, dont le siège est à Damas, a été créée en 1968 et comprend des associations représentant seize pays du monde arabe. 14 pays ont confirmé, leur participation à la 84e session du Congrès qui se tient à Alger.

