Le BNEDER présente la première phase du projet de réhabilitation et d’aménagement du périmètre d’Abadla
Posté par admin le Mardi 19-03-2013Béchar, le 16 mars 2013
Le Directeur Général du BNEDER a présenté à la délégation ministérielle, emmenée par le Premier Ministre, Monsieur Abdelmalek Sellal, la première phase de l'étude portant "réhabilitation et aménagement du périmètre d'Abadla".Cette présentation s'est déroulée lors de la visite de Monsieur le Premier Ministre dans la wilaya de Béchar, le samedi 16 mars 2013, et plus précisément au niveau de la ferme Benzahra, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, où plusieurs exposés sur le secteur de l'agriculture et des ressources en eau étaient prévus.
Le Premier Ministre a écouté très attentivement les explications données au sujet de la première phase qui a été consacrée au diagnostic des réseaux d'irrigation, de drainage, de pistes et de brise-vents (voir la fiche technique du projet).
A l'issue de l'exposé, certains membres du gouvernement, présents lors de cette visite, ont posé quelques questions sur le déroulement de l'étude et surtout la situation actuelle du périmètre et son devenir.
Enfin, il est utile de souligner, qu'en marge de cette visite, le chef de projet, Monsieur Hebbache Kamel, qui est également Directeur du Bureau de Liaison des Hauts Plateaux, a été félicité par les membres de l'exécutif de la wilaya, notamment le Directeur des Ressources en Eau, le Directeur de l'OPI, mais aussi le Directeur Général de l'ONIDE pour la qualité du travail réalisé jusqu'ici.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural
FICHE TECHNIQUE DU PROJET
- Intitulée : Etude de réhabilitation du périmètre agricole Abdala – wilaya de Bechar.
- Maitre de l'ouvrage : Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural
- Localisation du projet : Wilaya de Béchar.
- Bureau d'études : BNEDER.
- Délai contractuel d'achèvement de l'étude : 18 mois.
- Prévision d'achèvement de l'étude : Juin 2014.
- La superficie du périmètre à réhabiliter : 4 663 Ha
- Ressource en Eau : Barrage de Djorf Torba
Consistance de l'étude
Elle consiste au diagnostic physique de quatre principaux composants dans l'objectif de réhabiliter et d'aménager le périmètre d'Abadla :
- Le réseau hydraulique
- Le réseau de drainage
- Le réseau de pistes
- Le réseau de brise-vents
- Réseau hydraulique
- Le Barrage de reprise : (capacité de 2 Mm3)
- Vannes de vidange : 03 U
- Vannes de prise : 02 U
- Les canaux d'irrigation :
- En béton : 47,2 kms
- En terre : 202 kms
- Les conduites enterrées en fibrociment : 72,5 kms (DN 600)
- Les équipements hydromécaniques et les ouvrages en ligne :
- Les vannes radiales : 14 U
- Les vannes murales : 19 U
- Les vannes glissières : 55 U
- Les vannes de prise : 75 U
- Les débitmètres : 75 U
- Les tés : 10 U
- Les bornes Californiennes : 410 U
- Les vidanges pour les conduites : 410 U
- Réseau de drainage
- Les fossés de drainage : 84,5 kms
- Le regard de colature : 112 U
- Ouvrage de passage des fosses de colature : 112 U
- Dalots : 31 U
- Réseau de pistes
- Le réseau de pistes : 234,5 kms
- Goudronnées : 17,3 kms
- Piste principale : 44 kms
- Piste secondaire : 22,5 kms
- Piste d'exploitation : 151,2 kms
- Réseau de brise-vents :
- Les réseaux de brise-vents : 255 kms
Quelques articles de presse sur la visite du Premier ministre à Béchar
"Je suis content du sit-in des jeunes à Ouargla, car il est tout à fait légitime de réclamer son droit au travail." "Oui, il est du droit de ces jeunes de demander du travail", a déclaré M. Sellal.
"Il est grand temps que l'Algérie réconcilie ses enfants." C'est avec ces mots que le Premier ministre, Abedelmalek Sellal s'est adressé hier aux étudiants de l'Université de Béchar. Le message était à la hauteur des soubresauts qui caractérisent l'actualité dans la région du Sud.
Le Premier ministre s'est dépêché dans le Sud à la fois en pompier, en messager mais aussi en médecin pour diagnostiquer le mal de plus près et y apporter les remèdes nécessaires. "Croyez en votre pays, croyez en votre avenir", a clamé M.Sellal à l'adresse des étudiants.
Pour le gouvernement, "la meilleure stratégie à adopter est celle d'investir en la jeunesse", a-t-il indiqué. C'est avec une forte délégation composée de pas moins de neuf ministres, soit près du tiers de son Exécutif, que le Premier ministre s'est rendu à Béchar. Un signe, on ne peut plus clair d'égards et de volonté de solutionner les problèmes.
Les ministres des Transports, de l'Agriculture, de l'Habitat, des Ressources en eau, de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur, de la Santé, de l'Industrie et de la PME, de la Communication ont tous fait partie du voyage.
D'emblée, à la question du Sud qui est citée comme une région marginalisée le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia rétorque sans ambages: "Jamais de la vie! Vu la spécificité de quelques régions du Sud, plusieurs wilayas ont bénéficié de plusieurs projets mieux que le Nord d'ailleurs, que ce soit dans le domaine de la scolarisation, de la santé, de l'électrification, raccordement en eau potable..."
En ce qui concerne les événements qui secouent actuellement la ville de Ouargla, M. Ould Kablia a estimé que les choses ont été quelque peu exagérées. "C'est un peu exagéré car le chômage est un phénomène national", a-t-il dit. "Je suis très content de la démarche entreprise par les jeunes de Ouargla. Je salue leur esprit patriotique qui leur a permis d'exprimer leurs revendications tout en rejetant l'atteinte à l'unité nationale", a poursuivi le ministre. La même satisfaction a été exprimée d'ailleurs par le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui s'est dit "content" du récent sit-in des jeunes de Ouargla qui réclamaient leur droit au travail d'une manière pacifique sans avoir eu recours à la violence.
"Je suis content du sit-in des jeunes à Ouargla, car il est tout à fait légitime de réclamer son droit au travail." "Oui, il est du droit de ces jeunes de demander du travail", a déclaré M.Sellal, lors d'une rencontre avec les étudiants à l'Université de Béchar Il a, notamment, salué la manière choisie par ces jeunes protestataires pour présenter leurs revendications. "Une manière loin de toute sorte de violence", a-t-il insisté. "Ces protestataires ont appelé à l'unité du pays et à l'instauration de la paix et la stabilité de la société algérienne."
La démarche entreprise par le Premier ministre donne déjà un éclairage sur les engagements entre les représentants du gouvernement d'une part, et les notables ainsi que les élus de cette région, d'autre part.
Franchise et devoir de vérité étaient les balises dans ce face-à-face pour lever tous les malentendus qui empoisonnent depuis longtemps l'atmosphère déjà assez délétère.
Le choix de cette wilaya n'a rien d'anodin. Béchar a été durement affectée ces dernières années par des intempéries qui ont causé d'énormes dégâts. Durant ce périple, chaque ministre était là pour répondre de son secteur. Il y avait une réelle volonté de parler de tout avec les gens du Sud. A commencer par la santé. "Il y a un mois, le président de la République m'a intimé l'ordre d'ouvrir trois facultés de médecine dans le sud du pays. C'est ce que je suis venu vous annoncer. Ces facultés seront ouvertes à Laghouat, Béchar et Ouargla", a annoncé M.Sellal. De son côté, le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa affirme: "Nous avons mis tous les dispositifs qu'il faut pour que les régions du Sud connaissent un développement réel pour peu qu'elles travaillent!". En ce qui concerne son secteur d'ailleurs, cette visite était l'occasion pour inspecter le projet de réhabilitation du périmètre d'Abadla, d'une superficie de 5400 hectares où ont été créés quelque 5343 emplois permanents et 10.086 autres indirects. L'impact c'est la sauvegarde de 1200 hectares de palmier dattier en production.
Il faut dire que de ce côté l'endroit représente un trésor et un vrai challenge dans le domaine de l'agriculture. Enfin, il était question aussi de la visite de plusieurs projets, entre autres; le chantier du nouveau pôle universitaire et du nouveau pôle urbain constitué de 800 logements LPL qui rentrent dans le plan quinquennal 2010-2014 (route de Lahmar). Le Premier ministre a procédé par la suite à la mise en service de la clinique ophtalmologique réalisée dans le cadre de la coopération algéro-cubaine.
La délégation a aussi effectué une visite du nouveau pôle urbain, "Zone bleue", constitué de 457 logements LPL et 120 Logements RSP en voie de réception, ainsi que la visite du marché de proximité réalisé dans le cadre de la résorption du marché informel avec 257 stands.
En somme, plusieurs wilayas du Sud sont marquées par des tensions à cause surtout du chômage, et c'était l'occasion pour M.Sellal de réaffirmer l'intérêt du gouvernement pour le Grand Sud.
Bien que symbolique, le déplacement du Premier ministre est plus que nécessaire, compte tenu de la gravité de la situation dans le Grand Sud, sujet à toute déstabilisation. Il s'agit là, en effet, d'un assaut offensif pour protéger le Grand Sud menacé d'explosion. L'action du gouvernement, initiée par le Premier ministre depuis sa prise de fonctions, compte rétablir un contrat de confiance avec les citoyens à travers une politique de proximité. La mission est certes difficile, mais loin d'être impossible. Dans la symbolique, il faut dire que c'est une totale réussite; reste à voir les actions des jours à venir...
Idir Tazerout
Journal L'Expression
Nouvelles mesures pour faciliter l'accès au foncier agricole dans les wilayas du Sud
Une nouvelle instruction interministérielle portant des mesures incitatives à l'investissement agricole et à la création d'emplois durables dans les régions du Sud vient d'être signée, a-t-on appris hier auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
Ces mesures portent sur l'allègement des procédures d'accès au foncier agricole, de création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage et d'emplois durables dans les wilayas du Sud", indique cette instruction dont l'APS détient une copie.
"La facilitation de l'accès au foncier agricole dans le cadre de la mise en valeur des terres (...) constitue une préoccupation constante des pouvoirs publics du fait des énormes potentialités que renferment ces régions en ressources hydriques et en terres à exploiter et à valoriser", souligne le même document.
Les wilayas du Sud constituent aussi des "gisements importants" d'emplois et de production agricole, pour peu que les procédures d'investissement soient allégées, selon le même texte. Un programme "important" envisagé par les pouvoirs publics vise à atteindre un million d'hectares (ha) productifs à moyen terme, précise l'instruction adressée aux directeurs de wilaya des ressources en eau, des services agricoles, les conservateurs des forêts et des directeurs de l'enseignement et de la formation professionnelles des dix wilayas du Sud. Pour réaliser ce programme, "d'importants moyens humains, matériels et financiers seront mobilisés par tous les secteurs à travers leurs services déconcentrés au niveau des wilayas concernées", précise cette instruction signée par les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Agriculture et du Développement rural, et celui des Ressources en eau. "Aussi, la présente instruction a pour objectif non seulement d'alléger les procédures administratives, mais surtout à mettre en synergie à la base, tous les moyens à mobiliser impliquant, dès l'initiation des projets, les populations locales à travers les concessionnaires du Sud".
Concrètement, les mesures prises dans le cadre de cette circulaire concernent "l'accélération de la cadence des réalisations des programmes financés par l'État". Dès qu'un périmètre de mise en valeur est identifié par la commission d'orientation de développement agricole de la wilaya, un contrat est formalisé avec l'Entreprise algérienne de Géni Rural (EAGR) pour engager les opérations hydro-agricoles des périmètres concernés, sur la base des opérations inscrites dans le Fonds du sud et les plans de soutien au développement. L'autre mesure prise est liée à l'installation des concessionnaires retenus par les commissions de daïra dans le cadre de la circulaire N° 108 liée à la création de nouvelle exploitation agricole et d'élevage. L'Office national des terres agricoles (ONTA) devra accompagner les concessionnaires pour la constitution des dossiers nécessaires à l'établissement des actes de concession, alors que les walis devraient prendre toutes les mesures pour accélérer les procédures d'établissement de ces actes.
Les concessionnaires bénéficieront d'une formation dans les techniques agricoles et la gestion de l'exploitation, dès leur recrutement par l'EAGR "à travers des contrats à durée déterminés en vue de participer aux travaux de mise en valeur, et ce jusqu'à la mise en production des parcelles concédées", explique-t-on dans le document. Dans ce cadre, les responsables des établissements de formation agricole de Timimoune et de Touggourt, en collaboration avec les DSA concernées et l'EAGR, doivent mettre en place immédiatement des programmes de formation appropriés et de préparer les conditions d'accueil des concessionnaires", indique encore le document.
Les concessionnaires seront accompagnés jusqu'à la phase de mise en production. Cela consiste en "l'approvisionnement en intrants, en l'acquisition éventuelle de machines agricoles, en l'encadrement technique pour le respect des itinéraires techniques de production et de toute autre action favorisant le succès de l'opération".
Outre les mesures incitatives décidées au profit des wilayas du Sud, dans la loi de finances complémentaire pour 2011, notamment en matière de redevance du droit de concession (au dinar symbolique), il a été décidé d'allonger la durée de la bonification totale du crédit "Ettahadi" à cinq années au lieu de trois actuellement. "Il est attendu, avec toutes ces mesures, une mobilisation réelle des acteurs concernés et en particulier des concessionnaires, non seulement la création d'emplois productifs et durables, mais aussi l'émergence de véritables pôles de production avérés au profit des populations locales, ainsi que la participation au renforcement de la sécurité alimentaire du pays", précise le document. Selon le ministère de l'Agriculture, 18,3% de la valeur de la production agricole nationale proviennent des dix wilayas du Sud, essentiellement Biskra et El-Oued. Le ministère escompte atteindre, "dans les meilleurs délais possibles", un taux de 30%.
Agence presse Service
Gestion des terres de parcours steppiques
Un projet de loi en cours d'élaboration
Gérer plus de 30 millions d'hectares de steppes n'est pas chose aisée. Car il y a la terre, le cheptel et les droits de concession, d'usage et de propriété.
" Contrairement au foncier agricole, le foncier de parcours est très complexe. Il exige un traitement juridique spécifique qui n'est pas encore disponible en ce moment. Pour l'instant, légalement parlant, ce sont les droits de propriété qui sont avantagés par rapport aux droits d'usage et d'exploitation ", a indiqué, hier, à Alger, M. Hamdani, directeur du foncier et de la préservation du patrimoine au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à l'occasion de la clôture des journées d'étude sur le foncier agricole. Et pour cause, le secteur est confronté, par exemple, à un grand problème de gestion des terres des archs. " En 2008, dans le cadre de la loi sur l'orientation agricole, un dispositif a été élaboré pour la gestion de ces terres. Mais jusqu'à présent, rien n'est encore fait tellement cette question est compliquée ", confie-t-il. La régénération des parcours pose également problème, d'après Slimane Bedrani, chercheur et professeur à l'Ecole nationale d'agronomie.
" Les APC sont chargées de mettre les parcours en défens pour la régénération. Ce qui n'arrange pas les petits éleveurs qui doivent payer des taxes pour bénéficier de ces espaces que leur louent les APC ", explique-t-il. C'est pour cette raison qu'il faudrait, selon lui, penser à offrir gracieusement les semis des plantes aux éleveurs et en contrepartie, ces derniers les cultivent, en assurant le gardiennage avant de les exploiter. Par ailleurs, si les parcours près-saharien ne souffrent d'aucun danger imminent, il n'en est pas de même pour les parcours steppiques. " Ces parcours sont menacés par la désertification, l'érosion éolienne et hydrique, et sont aussi exposés à un surpâturage à cause des labours d'appropriation ", fait savoir M. Bedrani.
Solutions envisagées : une confortation juridique des parcours privatifs via un régime de concession incluant des clauses de limitation du cheptel et de la superficie cultivée et élaboration d'un modèle de gestion durable des parcours donnés en concession afin d'aider à la production. " Nous avons l'intention d'appliquer cela à titre expérimental. Pour les espaces près-sahariens, nous proposons l'instauration d'une taxe de pacage pour financer une gestion durable des parcours. Ce sont de grands éleveurs qui exploitent ces parcours, ils ont les moyens donc pour payer cette taxe ", dit-il, avant d'attirer l'intention sur une menace qui guette également les descentes du Tassili et du Hoggar. Il s'agit de la disparition progressive des arbres autour des agglomérations et le long des routes à cause de l'utilisation abusive du bois pour le feu. " En l'absence de gaz naturel, les habitants de cette région sont obligés d'utiliser le bois. Les gardes forestiers sont impuissants face à cette situation. Mais l'auréole autour des arbres s'agrandit et il faudrait penser à une formule Ramener peut-être du bois et du charbon du nord pour les habitants du sud ", suggère-t-il.
Farida Belkhiri
FICHE TECHNIQUE DU PROJET
- Intitulée : Etude de réhabilitation du périmètre agricole Abdala – wilaya de Bechar.
- Maitre de l'ouvrage : Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural
- Localisation du projet : Wilaya de Béchar.
- Bureau d'études : BNEDER.
- Délai contractuel d'achèvement de l'étude : 18 mois.
- Prévision d'achèvement de l'étude : Juin 2014.
- La superficie du périmètre à réhabiliter : 4 663 Ha
- Ressource en Eau : Barrage de Djorf Torba
Consistance de l'étude
Elle consiste au diagnostic physique de quatre principaux composants dans l'objectif de réhabiliter et d'aménager le périmètre d'Abadla :- Le réseau hydraulique
- Le réseau de drainage
- Le réseau de pistes
- Le réseau de brise-vents
- Réseau hydraulique
- Le Barrage de reprise : (capacité de 2 Mm3)
- Vannes de vidange : 03 U
- Vannes de prise : 02 U
- Les canaux d'irrigation :
- En béton : 47,2 kms
- En terre : 202 kms
- Les conduites enterrées en fibrociment : 72,5 kms (DN 600)
- Les équipements hydromécaniques et les ouvrages en ligne :
- Les vannes radiales : 14 U
- Les vannes murales : 19 U
- Les vannes glissières : 55 U
- Les vannes de prise : 75 U
- Les débitmètres : 75 U
- Les tés : 10 U
- Les bornes Californiennes : 410 U
- Les vidanges pour les conduites : 410 U
- Le Barrage de reprise : (capacité de 2 Mm3)
- Réseau de drainage
- Les fossés de drainage : 84,5 kms
- Le regard de colature : 112 U
- Ouvrage de passage des fosses de colature : 112 U
- Dalots : 31 U
- Les fossés de drainage : 84,5 kms
- Réseau de pistes
- Le réseau de pistes : 234,5 kms
- Goudronnées : 17,3 kms
- Piste principale : 44 kms
- Piste secondaire : 22,5 kms
- Piste d'exploitation : 151,2 kms
- Le réseau de pistes : 234,5 kms
- Réseau de brise-vents :
- Les réseaux de brise-vents : 255 kms
Quelques articles de presse sur la visite du Premier ministre à Béchar
"Je suis content du sit-in des jeunes à Ouargla, car il est tout à fait légitime de réclamer son droit au travail." "Oui, il est du droit de ces jeunes de demander du travail", a déclaré M. Sellal."Il est grand temps que l'Algérie réconcilie ses enfants." C'est avec ces mots que le Premier ministre, Abedelmalek Sellal s'est adressé hier aux étudiants de l'Université de Béchar. Le message était à la hauteur des soubresauts qui caractérisent l'actualité dans la région du Sud.
Le Premier ministre s'est dépêché dans le Sud à la fois en pompier, en messager mais aussi en médecin pour diagnostiquer le mal de plus près et y apporter les remèdes nécessaires. "Croyez en votre pays, croyez en votre avenir", a clamé M.Sellal à l'adresse des étudiants.
Pour le gouvernement, "la meilleure stratégie à adopter est celle d'investir en la jeunesse", a-t-il indiqué. C'est avec une forte délégation composée de pas moins de neuf ministres, soit près du tiers de son Exécutif, que le Premier ministre s'est rendu à Béchar. Un signe, on ne peut plus clair d'égards et de volonté de solutionner les problèmes.
Les ministres des Transports, de l'Agriculture, de l'Habitat, des Ressources en eau, de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur, de la Santé, de l'Industrie et de la PME, de la Communication ont tous fait partie du voyage.
D'emblée, à la question du Sud qui est citée comme une région marginalisée le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia rétorque sans ambages: "Jamais de la vie! Vu la spécificité de quelques régions du Sud, plusieurs wilayas ont bénéficié de plusieurs projets mieux que le Nord d'ailleurs, que ce soit dans le domaine de la scolarisation, de la santé, de l'électrification, raccordement en eau potable..."
En ce qui concerne les événements qui secouent actuellement la ville de Ouargla, M. Ould Kablia a estimé que les choses ont été quelque peu exagérées. "C'est un peu exagéré car le chômage est un phénomène national", a-t-il dit. "Je suis très content de la démarche entreprise par les jeunes de Ouargla. Je salue leur esprit patriotique qui leur a permis d'exprimer leurs revendications tout en rejetant l'atteinte à l'unité nationale", a poursuivi le ministre. La même satisfaction a été exprimée d'ailleurs par le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui s'est dit "content" du récent sit-in des jeunes de Ouargla qui réclamaient leur droit au travail d'une manière pacifique sans avoir eu recours à la violence.
"Je suis content du sit-in des jeunes à Ouargla, car il est tout à fait légitime de réclamer son droit au travail." "Oui, il est du droit de ces jeunes de demander du travail", a déclaré M.Sellal, lors d'une rencontre avec les étudiants à l'Université de Béchar Il a, notamment, salué la manière choisie par ces jeunes protestataires pour présenter leurs revendications. "Une manière loin de toute sorte de violence", a-t-il insisté. "Ces protestataires ont appelé à l'unité du pays et à l'instauration de la paix et la stabilité de la société algérienne."
La démarche entreprise par le Premier ministre donne déjà un éclairage sur les engagements entre les représentants du gouvernement d'une part, et les notables ainsi que les élus de cette région, d'autre part. Franchise et devoir de vérité étaient les balises dans ce face-à-face pour lever tous les malentendus qui empoisonnent depuis longtemps l'atmosphère déjà assez délétère.
Le choix de cette wilaya n'a rien d'anodin. Béchar a été durement affectée ces dernières années par des intempéries qui ont causé d'énormes dégâts. Durant ce périple, chaque ministre était là pour répondre de son secteur. Il y avait une réelle volonté de parler de tout avec les gens du Sud. A commencer par la santé. "Il y a un mois, le président de la République m'a intimé l'ordre d'ouvrir trois facultés de médecine dans le sud du pays. C'est ce que je suis venu vous annoncer. Ces facultés seront ouvertes à Laghouat, Béchar et Ouargla", a annoncé M.Sellal. De son côté, le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa affirme: "Nous avons mis tous les dispositifs qu'il faut pour que les régions du Sud connaissent un développement réel pour peu qu'elles travaillent!". En ce qui concerne son secteur d'ailleurs, cette visite était l'occasion pour inspecter le projet de réhabilitation du périmètre d'Abadla, d'une superficie de 5400 hectares où ont été créés quelque 5343 emplois permanents et 10.086 autres indirects. L'impact c'est la sauvegarde de 1200 hectares de palmier dattier en production.
Il faut dire que de ce côté l'endroit représente un trésor et un vrai challenge dans le domaine de l'agriculture. Enfin, il était question aussi de la visite de plusieurs projets, entre autres; le chantier du nouveau pôle universitaire et du nouveau pôle urbain constitué de 800 logements LPL qui rentrent dans le plan quinquennal 2010-2014 (route de Lahmar). Le Premier ministre a procédé par la suite à la mise en service de la clinique ophtalmologique réalisée dans le cadre de la coopération algéro-cubaine. La délégation a aussi effectué une visite du nouveau pôle urbain, "Zone bleue", constitué de 457 logements LPL et 120 Logements RSP en voie de réception, ainsi que la visite du marché de proximité réalisé dans le cadre de la résorption du marché informel avec 257 stands. En somme, plusieurs wilayas du Sud sont marquées par des tensions à cause surtout du chômage, et c'était l'occasion pour M.Sellal de réaffirmer l'intérêt du gouvernement pour le Grand Sud.
Bien que symbolique, le déplacement du Premier ministre est plus que nécessaire, compte tenu de la gravité de la situation dans le Grand Sud, sujet à toute déstabilisation. Il s'agit là, en effet, d'un assaut offensif pour protéger le Grand Sud menacé d'explosion. L'action du gouvernement, initiée par le Premier ministre depuis sa prise de fonctions, compte rétablir un contrat de confiance avec les citoyens à travers une politique de proximité. La mission est certes difficile, mais loin d'être impossible. Dans la symbolique, il faut dire que c'est une totale réussite; reste à voir les actions des jours à venir...
Idir Tazerout
Journal L'Expression
Nouvelles mesures pour faciliter l'accès au foncier agricole dans les wilayas du Sud
Une nouvelle instruction interministérielle portant des mesures incitatives à l'investissement agricole et à la création d'emplois durables dans les régions du Sud vient d'être signée, a-t-on appris hier auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural.Ces mesures portent sur l'allègement des procédures d'accès au foncier agricole, de création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage et d'emplois durables dans les wilayas du Sud", indique cette instruction dont l'APS détient une copie.
"La facilitation de l'accès au foncier agricole dans le cadre de la mise en valeur des terres (...) constitue une préoccupation constante des pouvoirs publics du fait des énormes potentialités que renferment ces régions en ressources hydriques et en terres à exploiter et à valoriser", souligne le même document.
Les wilayas du Sud constituent aussi des "gisements importants" d'emplois et de production agricole, pour peu que les procédures d'investissement soient allégées, selon le même texte. Un programme "important" envisagé par les pouvoirs publics vise à atteindre un million d'hectares (ha) productifs à moyen terme, précise l'instruction adressée aux directeurs de wilaya des ressources en eau, des services agricoles, les conservateurs des forêts et des directeurs de l'enseignement et de la formation professionnelles des dix wilayas du Sud. Pour réaliser ce programme, "d'importants moyens humains, matériels et financiers seront mobilisés par tous les secteurs à travers leurs services déconcentrés au niveau des wilayas concernées", précise cette instruction signée par les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Agriculture et du Développement rural, et celui des Ressources en eau. "Aussi, la présente instruction a pour objectif non seulement d'alléger les procédures administratives, mais surtout à mettre en synergie à la base, tous les moyens à mobiliser impliquant, dès l'initiation des projets, les populations locales à travers les concessionnaires du Sud".
Concrètement, les mesures prises dans le cadre de cette circulaire concernent "l'accélération de la cadence des réalisations des programmes financés par l'État". Dès qu'un périmètre de mise en valeur est identifié par la commission d'orientation de développement agricole de la wilaya, un contrat est formalisé avec l'Entreprise algérienne de Géni Rural (EAGR) pour engager les opérations hydro-agricoles des périmètres concernés, sur la base des opérations inscrites dans le Fonds du sud et les plans de soutien au développement. L'autre mesure prise est liée à l'installation des concessionnaires retenus par les commissions de daïra dans le cadre de la circulaire N° 108 liée à la création de nouvelle exploitation agricole et d'élevage. L'Office national des terres agricoles (ONTA) devra accompagner les concessionnaires pour la constitution des dossiers nécessaires à l'établissement des actes de concession, alors que les walis devraient prendre toutes les mesures pour accélérer les procédures d'établissement de ces actes.
Les concessionnaires bénéficieront d'une formation dans les techniques agricoles et la gestion de l'exploitation, dès leur recrutement par l'EAGR "à travers des contrats à durée déterminés en vue de participer aux travaux de mise en valeur, et ce jusqu'à la mise en production des parcelles concédées", explique-t-on dans le document. Dans ce cadre, les responsables des établissements de formation agricole de Timimoune et de Touggourt, en collaboration avec les DSA concernées et l'EAGR, doivent mettre en place immédiatement des programmes de formation appropriés et de préparer les conditions d'accueil des concessionnaires", indique encore le document. Les concessionnaires seront accompagnés jusqu'à la phase de mise en production. Cela consiste en "l'approvisionnement en intrants, en l'acquisition éventuelle de machines agricoles, en l'encadrement technique pour le respect des itinéraires techniques de production et de toute autre action favorisant le succès de l'opération".
Outre les mesures incitatives décidées au profit des wilayas du Sud, dans la loi de finances complémentaire pour 2011, notamment en matière de redevance du droit de concession (au dinar symbolique), il a été décidé d'allonger la durée de la bonification totale du crédit "Ettahadi" à cinq années au lieu de trois actuellement. "Il est attendu, avec toutes ces mesures, une mobilisation réelle des acteurs concernés et en particulier des concessionnaires, non seulement la création d'emplois productifs et durables, mais aussi l'émergence de véritables pôles de production avérés au profit des populations locales, ainsi que la participation au renforcement de la sécurité alimentaire du pays", précise le document. Selon le ministère de l'Agriculture, 18,3% de la valeur de la production agricole nationale proviennent des dix wilayas du Sud, essentiellement Biskra et El-Oued. Le ministère escompte atteindre, "dans les meilleurs délais possibles", un taux de 30%.
Agence presse Service
Gestion des terres de parcours steppiques
Un projet de loi en cours d'élaboration
Gérer plus de 30 millions d'hectares de steppes n'est pas chose aisée. Car il y a la terre, le cheptel et les droits de concession, d'usage et de propriété." Contrairement au foncier agricole, le foncier de parcours est très complexe. Il exige un traitement juridique spécifique qui n'est pas encore disponible en ce moment. Pour l'instant, légalement parlant, ce sont les droits de propriété qui sont avantagés par rapport aux droits d'usage et d'exploitation ", a indiqué, hier, à Alger, M. Hamdani, directeur du foncier et de la préservation du patrimoine au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à l'occasion de la clôture des journées d'étude sur le foncier agricole. Et pour cause, le secteur est confronté, par exemple, à un grand problème de gestion des terres des archs. " En 2008, dans le cadre de la loi sur l'orientation agricole, un dispositif a été élaboré pour la gestion de ces terres. Mais jusqu'à présent, rien n'est encore fait tellement cette question est compliquée ", confie-t-il. La régénération des parcours pose également problème, d'après Slimane Bedrani, chercheur et professeur à l'Ecole nationale d'agronomie.
" Les APC sont chargées de mettre les parcours en défens pour la régénération. Ce qui n'arrange pas les petits éleveurs qui doivent payer des taxes pour bénéficier de ces espaces que leur louent les APC ", explique-t-il. C'est pour cette raison qu'il faudrait, selon lui, penser à offrir gracieusement les semis des plantes aux éleveurs et en contrepartie, ces derniers les cultivent, en assurant le gardiennage avant de les exploiter. Par ailleurs, si les parcours près-saharien ne souffrent d'aucun danger imminent, il n'en est pas de même pour les parcours steppiques. " Ces parcours sont menacés par la désertification, l'érosion éolienne et hydrique, et sont aussi exposés à un surpâturage à cause des labours d'appropriation ", fait savoir M. Bedrani.
Solutions envisagées : une confortation juridique des parcours privatifs via un régime de concession incluant des clauses de limitation du cheptel et de la superficie cultivée et élaboration d'un modèle de gestion durable des parcours donnés en concession afin d'aider à la production. " Nous avons l'intention d'appliquer cela à titre expérimental. Pour les espaces près-sahariens, nous proposons l'instauration d'une taxe de pacage pour financer une gestion durable des parcours. Ce sont de grands éleveurs qui exploitent ces parcours, ils ont les moyens donc pour payer cette taxe ", dit-il, avant d'attirer l'intention sur une menace qui guette également les descentes du Tassili et du Hoggar. Il s'agit de la disparition progressive des arbres autour des agglomérations et le long des routes à cause de l'utilisation abusive du bois pour le feu. " En l'absence de gaz naturel, les habitants de cette région sont obligés d'utiliser le bois. Les gardes forestiers sont impuissants face à cette situation. Mais l'auréole autour des arbres s'agrandit et il faudrait penser à une formule Ramener peut-être du bois et du charbon du nord pour les habitants du sud ", suggère-t-il.
