Rencontre de concertation avec les acteurs du développement et de la société civile des wilayas du sud du pays
Illizi, le jeudi 14 février 2013

Posté par admin le Dimanche 17-02-2013

Illizi a été la troisième étape du périple qui a emmené la délégation regroupant les ministères de l’intérieur et des collectivités locales, de l’agriculture et du développement rural et des ressources en eau, après celles de Ghardaïa (le 27 janvier) et d’Adrar (le 03 février).

En plus de s’enquérir sur la situation de cette wilaya et des préoccupations de sa population, cette rencontre-débat et de concertation avec les acteurs du développement local et la société civile, a été animée, cette fois, par M.M. Daho Ould Kablia (MICL) et Rachid Benaïssa (MADR) autour de plusieurs thèmes où les activités agricole et d’élevage et la sécurité ont pris la part du lion.

En plus des efforts déjà engagés par les pouvoirs publics, l’Etat a inscrit des programmes complémentaires pour cette wilaya qui a connu récemment un acte terroriste, celui de Tiguentourine, suscitant une grande mobilisation des citoyens de cette wilaya, perceptible à travers les déclarations des différents intervenants qui, non seulement, ont dénoncé avec force cette attaque abjecte, mais ont rappelé leur profond attachement à la terre algérienne.

Enfin, le BNEDER a déjà réalisé deux études de faisabilité de mise en valeur par la concession dans cette wilaya, l’une en 2007 (3 périmètres de 600 ha) et 2011 (1 périmètre de 20 ha) et entamera dans les prochains jours l’étude de 17 périmètres sur 5 410 ha en attendant le programme 2012 qui prévoit, lui, 5 périmètres sur 2 000 ha.

Couverture de l’événement par l’Agence Presse Service

Les acteurs de développement appelés à œuvrer avec efficience pour assurer la sécurité alimentaire (ministre)

RENCONTRE DE CONCERTATION SUR LE DEVELOPPEMENT A ILLIZI

ILLIZI - Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, a appelé jeudi à Illizi les différents acteurs de développement à œuvrer avec efficience pour assurer la sécurité alimentaire du pays.

‘‘Il appartient aux différents acteurs de développement local de s’investir avec efficience afin d’assurer la sécurité alimentaire du pays et de là à contribuer à la préservation de la souveraineté nationale’’, a indiqué le ministre, lors d’une rencontre de concertation sur le développement des régions du sud, animée conjointement avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.

M. Benaissa a mis en exergue, dans ce contexte, les importantes potentialités que renferment les wilayas du Sud du pays, en termes de terres agricoles fertiles et de ressources hydriques souterraines abondantes, en plus d’une richesse animale, notamment cameline.

Ces wilayas, a-t-il souligné contribuent à hauteur de 13,3% au produit national brut (PNB), ‘‘un taux pouvant avoisiner prochainement les 30%’’.

‘‘L’Etat est prêt à fournir aux éleveurs de la wilaya une quantité de 50.000 quintaux d’orge susceptible de dynamiser l’approvisionnement en aliments de bétail dans la région’’, a affirmé le ministre en précisant que cette rencontre de concertation à Illizi a permis de s’enquérir des principales préoccupations des différents acteurs du développement local.

De son côté, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a fait état d’un volume d’investissement de plus de 122 milliards DA injectés, entre les années 1999 et 2012, pour le développement des wilayas du Sud du pays.

Daho Ould Kablia a fait état, dans ce même contexte, de la programmation dans le cadre du programme complémentaire de nombreux projets, touchant différents domaines socio-économiques, à même de ‘‘contribuer de façon sensible au développement des régions du Sud’’.

Il a, concernant le volet sécuritaire, affirmé que ‘‘l’Etat algérien ne ménagera aucun effort pour protéger ses frontières’’, signalant, dans le même sillage, que 253 postes budgétaires, dans le corps de la sûreté nationale, ont été accordés aux wilayas du Sud.

Une série de préoccupations ont été soulevées lors de cette rencontre de concertation par les notables et les représentants de la société civile locale.

Elles se sont articulées autour notamment de l’octroi de facilitations pour encourager les entreprises de réalisation à travailler dans cette région éloignée (près de 2.000 km au Sud-est d’Alger), la réalisation de puits pastoraux, le renforcement de l’approvisionnement en aliments de bétails, ainsi que l’encouragement de l’investissement créateur d’emplois, et l’exonération fiscale pour les commerçants et artisans.

La délégation ministérielle, accompagnée des autorités, élus et notables locaux, ont, à l’issue de la rencontre, visité le projet de réalisation d’un marché couvert, à la cité Rimmel, à Illizi, ainsi que le site du marché d’effets vestimentaires qui avait été ravagé, lundi dernier, par un incendie.


Les concertations sur le développement du sud prennent fin avec des actions concrètes

ILLIZI - Les rencontres de concertation régionale sur le développement du sud ont pris fin jeudi à Illizi avec des engagements "concrets" du gouvernement quant à la prise en charge des préoccupations des acteurs locaux appelés aussi à participer au renforcement de la sécurité alimentaire du pays.

Après trois rencontres tenues à Ghardaïa, à Adrar et à Illizi, qui ont concerné au total 10 wilayas du sud, les membres du gouvernement ont convenu de booster la croissance économique dans ces régions en prenant des mesures en faveur des acteurs afin qu’ils participent à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays.

"L’objectif de ces rencontres est de vérifier si les mesures que prend le gouvernement en faveur du développement du sud correspondent aux besoins exprimés par les populations", a rappelé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.

Ce dernier s’exprimait lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa à la fin de la rencontre d’Illizi, la dernière étape d’un périple qui a duré presque un mois.

"Les rencontres de Ghardaïa et d’Adrar ont servi à quelque chose", a affirmé, M. Ould Kablia soulignant que le gouvernement avait déjà pris des mesures en faveur de ces wilayas avant même l’achèvement de ces rencontres. Il a souligné, dans ce contexte, que "la meilleure manière de corriger les approches du développement c’est d’engager un dialogue fructueux, sincère et ouvert avec toutes les parties concernées".

Le ministre a ajouté que ces concertations avaient permis de confirmer que, "contrairement à ce que pensent les détracteurs de l’action du gouvernement qui soutiennent que le sud-est délaissé", les indicateurs dans certaines wilayas de la région s’avèrent meilleurs par rapport au nord notamment en ce qui concerne l’indice du développement humain.

Néanmoins, la lutte contre la "sous-administration", des mesures ont été prises pour ouvrir de nouveaux postes budgétaires afin de renforcer l’appareil administratif par un personnel issu de ces régions, a indiqué M. Ould Kablia.

"Nous venons de terminer une concertation pour le développement qui s’inscrit dans la nouvelle perspective d’une meilleure gouvernance. Il n’y a pas mieux que de monter des projets avec les populations elles-mêmes", a souligné, pour sa part, M. Benaïssa.

Pour le secteur de l’Agriculture et du Développement rural, le sud "est très important" étant donné qu’il recèle d’énormes potentialités pouvant contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la création de richesses.

Pour ce faire, le gouvernement a d’ores et déjà pris plusieurs mesures en faveur des éleveurs et des agriculteurs du sud notamment en ce qui concerne le foncier en facilitant, entre autres, l’accès à la propriété foncière agricole (APFA) et la simplification du dispositif de création de nouvelles exploitations agricoles.

L’objectif visé "consiste à renforcer les bases économiques de ces régions en sécurisant les exploitants et en gagnant de nouvelles terres arables pour augmenter la production dans toutes les filières afin de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire du pays", a expliqué M. Benaïssa.

Les quantités d’orge attribuées aux 10 wilayas du Sud ont été également revues à la hausse puisqu’elles vont doubler passant à 50.000 quintaux par mois contre 25.000 quintaux en 2012, et ce, afin de permettre aux éleveurs notamment camelin de faire face aux effets de la sécheresse.

A la demande des acteurs locaux notamment les investisseurs, l’administration a décidé, outre le maintien des crédits de campagne sans intérêts, d’étendre la période de remboursement des crédits d’investissement à taux d’intérêt zéro, à 5 ans au lieu de 3 ans actuellement.

En plus des programmes inscrits au titre du programme quinquennal, les wilayas du sud bénéficient presque chaque année de programmes complémentaires notamment dans le secteur agricole.

Une enveloppe de 80 milliards DA a été mobilisée par ce secteur pour soutenir l’agriculture dans le sud du pays durant la période 2012-2014. Ces montants ont été engagés vu les résultats encourageants enregistrés dans ces wilayas.

Ces dernières ont participé à hauteur de 18,3% à la valeur de la production agricole nationale en 2012, alors que ce taux devrait atteindre 30% durant les prochaines années.

La wilaya d’Illizi a bénéficié de plus de 122 milliards DA entre 1999 et 2012 (Ould Kablia)

ILLIZI- Plus de 122 milliards de dinars ont été consacrés au développement des régions du sud du pays, entre 1999 et 2012, dans le cadre des trois programmes quinquennaux de développement initiés par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a indiqué jeudi à Illizi, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales M. Daho Ould Kablia.

"Les wilayas du sud ont bénéficié de 70,278 mds de dinars, entre 1999 et 2009, et de 52,155 mds de dinars, entre 2009 et 2012, soit plus de 120 mds de dinars en douze années, avec une moyenne de 10 milliards par année\", a précisé M. Ould Kablia lors d’une rencontre de concertation avec les acteurs du développement de la wilaya d’Illizi.

Le ministre de l’Intérieur a indiqué, par la même occasion, que "plusieurs projets de développement socio-économique en faveur des wilayas du sud, y compris Illizi, seront finalisés d’ici la fin du troisième quinquennat (2010-2014), tandis que d’autres programmes complémentaires sont prévus", mettant l’accent sur l’attachement du gouvernement au développement des régions du sud du pays.

Le gouvernement veille au développement de l’ensemble des domaines et secteurs liés au développement social et économique et le bien-être des populations de ces régions, notamment en ce qui concerne la santé, l’habitat, l’éducation et l’emploi, a-t-il souligné.

Concernant la santé, hôpitaux, huit centres de maternité et 36 salles de soins, sont prévus avant fin 2014, a-t-il encore indiqué.

Pour l’éducation, il est prévu, dans le même cadre, la réalisation de quinze écoles primaires, onze écoles moyennes et huit lycées, tandis que pour l’enseignement supérieur une université de 2.000 places est en cours de réalisation, a ajouté le ministre.

S’agissant de la jeunesse, le plan porte notamment sur huit projets pour le développement du sport de proximité, en plus de la réalisation de 45 aires de jeux, a ajouté M. Ould Kablia, annonçant, dans le même sillage, la prochaine création de nouveaux postes budgétaires dans divers secteurs.

En ce qui concerne le secteur de l’habitat, 26.670 logements sont prévus avant fin 2014, avec au programme également la réalisation de 1.000 logements ruraux au niveau de Bordj Haouas, situé entre Illizi et Djanet, a indiqué le ministre qui a rappelé que l’Etat est à l’écoute des préoccupations des citoyens des régions du sud.

Il a rappelé, à ce titre, ses visites effectuées dans plusieurs villes de cette région. Des visites, a-t-il dit, qui visent à "améliorer" la communication avec les citoyens et "à mieux comprendre" leurs problèmes et 'être à l’écoute de leurs attentes".

Une rencontre de concertation avec les acteurs du développement de la wilaya d’Illizi s’est tenue jeudi à la salle des conférences de la wilaya, en présence notamment du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Rachid Benaissa.

La réunion qui s’inscrit dans le cadre des rencontres de concertation sur le développement des régions du sud du pays regroupe, outre les représentants du gouvernement, les acteurs locaux et la société civile pour débattre des programmes engagés en faveur de cette wilaya distante de près de 2.000km d’Alger.

Placée sous le slogan de "l’agriculture, la base du développement national", l’évènement réunit des agriculteurs, des éleveurs, des opérateurs économiques, des investisseurs et des notables locaux.

L’objectif de cette rencontre, la troisième du genre après celle de Ghardaïa, qui a concerné les wilayas du sud-est du pays et d’Adrar pour les wilayas du sud-ouest, est de se pencher sur les préoccupations des acteurs de développement d’Illizi afin de mettre en place les mécanismes permettant d’"impulser davantage la dynamique de développement".

Les programmes engagés par les pouvoirs publics en faveur de la wilaya d’Illizi et l’importance de l’implication des acteurs de cette région dans le processus de développement afin de participer à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays, seront également abordés.

Lors des précédentes rencontres, les représentants du gouvernement avaient appelé les wilayas du sud à participer activement à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays. Vu leurs potentialités, ces régions pourraient contribuer à hauteur de 30% à la production nationale dans les prochaines années au lieu de 18,2% actuellement, selon des estimations d’experts. Pour relancer l’agriculture, principale activité économique dans les wilayas du sud, dont le regain d’intérêt des opérateurs ne cesse d’augmenter, l’Etat a engagé des programmes complémentaires de près de 80 milliards DA pour la période 2012-2014. Cette enveloppe servira au financement de l’aménagement et de la préservation des parcours sahariens et le développement des élevages, notamment camelin. Il s’agit aussi de la préservation et du développement des oasis et des cultures fourragères.

Plusieurs mesures déjà prises en faveur des agriculteurs et éleveurs du Sud (Benaïssa)

ILLIZI- Plusieurs mesures ont été prises par les pouvoirs publics en faveur des agriculteurs et des éleveurs activant dans le Sud du pays après les deux rencontres régionales sur le développement local, tenues à Ghardaïa et à Adrar, a indiqué jeudi à Illizi le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa.

Parmi ces mesures, une instruction interministérielle (Agriculture, Intérieur et Finances) portant sur la redynamisation des dispositifs relatifs au foncier agricole dans les wilayas sahariennes a été signée mercredi, a indiqué le ministre lors de la dernière rencontre sur le développement au Sud qui a concerné la seule wilaya d’Illizi.

"A travers les débats enregistrés au cours des rencontres de concertation organisées entre les représentants de l’administration centrale et locale ainsi que la société civile des wilayas sahariennes à Ghardaïa et à Adrar, il est apparu nécessaire d’apporter encore des réponses à certaines préoccupations qui entravent encore la dynamique amorcée dans ce domaine", a indiqué M. Benaïssa.

L’objectif visé par cette action "consiste à renforcer les bases économiques de ces régions en sécurisant les exploitants et en gagnant en permanence de nouvelles terres arables pour augmenter la production dans toutes les filières afin de contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire du pays", a expliqué le ministre.

Les mesures prises par les pouvoirs publics, en moins de trois semaines après les deux premières rencontres régionales, concernent aussi l’accession à la propriété foncière agricole (APFA) et le dispositif de création de nouvelles exploitations agricoles.

Le secteur de l’Agriculture a décidé aussi d’augmenter les quantités d’orge attribuées aux 10 wilayas du Sud à 50.000 quintaux et même plus par an contre 25.000 quintaux en 2012.

Les acteurs locaux ont été, toutefois appelés à s’organiser et créer des coopératives pour rapprocher l’orge des éleveurs "dans les plus brefs délais" d’autant plus que ces régions font face à la sècheresse.

Concernant la demande des acteurs lors de ces rencontres d’élargir la durée de remboursement des crédits d’investissement à taux d’intérêt zéro, le ministère de l’Agriculture s’est entendu avec la BADR à étendre cette durée à 5 ans au lieu de 3 actuellement étant donné les spécificités de ces régions.

Pour la demande relative à la réalisation d’un centre de formation des vulgarisateurs, le ministre a annoncé une décision de programmer des sections de formation au niveau des centres de formation et d’enseignement professionnels existants au niveau de ces régions en attendant la construction de centres spécialisés.

Concernant le forage de puits pour les éleveurs de dromadaires, des instructions ont été données à l’entreprise algérienne du génie rural (EAGR), sise à Ouargla, d’activer la réalisation de 15 abreuvoirs et la réhabilitation de 20 autres ainsi que l’équipement de 5 grands puits.

M. Benaïssa a rappelé dans ce sens les différents programmes complémentaires engagés en faveur des ces wilayas pour développer l’agriculture saharienne et le cheptel camelin.

Citant Illizi, le ministre a indiqué qu’une enveloppe de près de 5 milliards DA a été mobilisée en faveur du secteur agricole dans cette wilaya pour financer, entre autres, la réalisation de 277 km de l’électricité rurale.

Il a aussi souligné que cette wilaya qui compte 54.490 habitant dispose d’un indice de développement humain meilleur que celui des wilayas du Nord.