Mécanismes d’assurances et de gestion des risques agricoles
Posté par admin le Vendredi 06-07-2012Retour sur l’atelier et le rapport de la Banque Mondiale
Le siège de l’Institut National de Vulgarisation Agricole (INVA), à Ben Aknoun (Alger), a accueilli le dimanche 24 juin 2012 un atelier-débat sur les mécanismes d’assurances et de gestion des risques agricoles.Considérant que toutes les activités économiques, notamment l’agriculture, sont soumises à de diverses sortes d’aléas autant systémiques qu’improbables que catastrophiques, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR), en collaboration avec la Banque Mondiale, ont organisé cet atelier autour d’un rapport présenté par l’expert-consultant M. William Dick, à la demande du gouvernement algérien.
Ce travail vient en renforcement à la politique du renouveau agricole et rurale entamée par les pouvoirs publics depuis 2009 afin de minimiser les pertes dues aux risques naturels, comme la sécheresse, les inondations, les maladies et autres fléaux affectant les productions végétales et animales, mais aussi de protéger les investissements, qu’ils soient consentis par l’Etat ou par les opérateurs privés, sachant que les pénétrations dans le marché des assurances agricoles sont faibles et que le Fonds de Garantie contre les Calamitées Agricoles (FGCA) n’est pas encore opérationnel.
L’apport de la Banque Mondiale s’inscrit dans la perspective de mettre en place une stratégie de gestion des risques pour le secteur de l’agriculture, avec comme préalable la mise en place d’une Agence de prévention et de réduction des risques agricoles (APRA).
De son côté, la Caisse Nationale de Mutualité Agricole (CNMA), dans le cadre de sa politique de promouvoir le marché de l’assurance, compte développer l’assurance multirisque dans le secteur céréalier.
Le BNEDER s’est procuré la présentation faite par M. William Dick sur la base du rapport de la Banque Mondiale à travers lequel l’assurance agricole est devenue plus qu’une nécessité pour sécuriser l’agriculteur pour qu’il puisse investir, mais d’en faire un outil de développement et non plus un produit de gain conjoncturel. Cliquez ici pour le PDF
