Le samedi 01 octobre 2016

Le Directeur Général du BNEDER, M. Salah-Bey Aboud, en sa qualité de nouveau membre du Conseil d’Administration de l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) et représentant du Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche (MADRP), a été convié à la conférence de presse tenue le mercredi 28 septembre 2016 à l’hôtel Aurassi, d’Alger, et animé par M. Oussedik Azzedine, Directeur Général de l’ASAL.

Cette conférence de presse est intervenue suite au lancement avec succès, le lundi 26 septembre 2016 à 04h43’ heure algérienne (19h13’ heure indienne), de trois satellites Algériens, à savoir Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N, par le lanceur Indien PSL VC-35 et ce, depuis le site de Sriharikora du Centre Spatial de Satish Dhawan, situé dans la région du Chennaï au Sud-est de l’Inde (voir l’actualité précédente sur le sujet).

Lors de ce rendez-vous avec les médias, le Directeur Général de l’ASAL a rappelé que le lancement de ces trois satellites s’inscrit dans le programme spatial algérien décidé en 2006 par le Président de la République et dont l’ASAL est l’agence exécutive. Pour M. Oussedik, tout succès d’un programme passe par la compétence des hommes, la mise en place d’infrastructures à la hauteur des ambitions de ce programme à l’image du Centre Spatial d’Oran, le tout associé à un partenariat international stratégique avec des opérateurs ayant la volonté de partager le savoir-faire et permettre à la partie algérienne de s’en approprier à un niveau très appréciable.

Sur le plan technique, M. Chikouche Abdelwahab, Directeur des Etudes, a fait un exposé détaillé sur toute l’opération des trois satellites, allant de leur réalisation au Centre Spatial d’Oran jusqu’à leur lancement du Centre Spatial Satih Dhawan en Inde, en passant par toutes les étapes intermédiaires.

Ainsi, on apprendra que chaque satellite avait un poids de 125 kg et que leur déplacement a été assuré par un avion cargo de l’armée nationale populaire (ANP) nécessitant également 15 tonnes de matériels déplacés.

En matière de coût financier, M. Oussedik a indiqué qu’il faudra relativiser ce dernier car les utilisations des images issues de ces satellites sont multiples et variées, selon les besoins de chaque secteur (ministère de la défense nationale, ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, ministère des ressources en eau et de l’environnement, protection civile, ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville, …). Ainsi, on apprendra que Alsat-2A a coûté 3 milliards de dinars, alors que Alsat-2B 1,9 milliards de dinars, du fait d’une meilleure intégration des compétences algériennes.

Pour M. Oussedik il s’agit d’un succès économique en attendant le lancement en juin 2017, d’un satellite de télécommunication, Alcom-Sat 1, dont la station terrestre sera à Bouchaoui.

Plusieurs projets sont inscrits dans le programme de l’ASAL pour les années à venir, comme cette coopération très intense avec la Chine et le riche programme de formation qui concerne 150 cadres entre PHD et master et 170 ingénieurs.

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