Mercredi 24 août 2016

Octobre 2016, Palais des expositions SAFEX

Se tiendra en marge du salon SIMA SIPSA

La filière fruits et légumes est porteuse d’enjeux variées, liée au grand nombre d’acteurs impliqués dans cette filière, à la diversité d’espèces fruitières et légumières, aux modes variés de production pour le marché du frais et de la transformation, à la diversité des modes de commercialisation et aux différents niveaux d’organisation professionnelle et interprofessionnelle.

Le forum SIAFIL concentre ses efforts à rassembler les différents acteurs de la filière fruits et légumes afin d’identifier les contraintes rencontrées dans cette dernière, de développer une stratégie commune et de s’entendre sur une plate-forme d’interventions. Pour cette édition le forum SIAFIL se focalisera sur le défi de l’exportation des fruits et légumes algériens : l’objectif étant de dresser un état des lieux sur la question des exportations algériennes dans la filière fruits et légumes. Nous visions, ainsi à tracer les forces et les faiblesses de nos entreprises dans ce domaine, de même qu’à retracer certaines initiatives de la part d’entreprises innovatrices.

Le forum est ouvert pour cette édition aux communications ayant trait à la thématique de l’exportation des fruits et légumes algériens et s’intégrant spécialement, dans l’un des sujets suivants:

1. Mise aux normes de la filière fruits et légumes et dérivées en Algérie : les systèmes de contrôle qualité employés dans la filière fruits et légumes ne sont pas obligatoires (ils n’ont pas force de loi) mais dans la pratique, les importateurs, soucieux de minimiser les risques, ne s’approvisionnent qu’auprès des exportateurs qui remplissent le cahier des charges et possèdent un certificat de conformité avec les prescriptions internationales. Quelles sont les normes exigées pour accéder à des marchés de haute qualité comme les supermarchés nord européens ? Présentation des principaux systèmes de contrôle de qualité (HACCP, guides privés de Bonnes Pratiques et standards d’assurance-qualité), moyens de mise en œuvre et obstacles rencontrés sur terrain.

2. Les difficultés des PME algériennes dans le domaine de l'export. Pourquoi opter pour le consortium d'exportation ? Les PME algériennes rencontrent souvent des difficultés considérables pour pénétrer un marché étranger. Quels avantages à tirer de l’adoption des consortiums d'exportation pour les producteurs de fruits et légumes et dérivés en Algérie ?

3. Produits de niche et de terroir, potentialités et offre de l’Algérie : les produits de niche et de terroir répondent à un réel besoin des consommateurs de retrouver, à travers l’acte de consommation, un plaisir associé à la provenance d’un produit pour ce qui est de l’authenticité et du savoir-faire patrimonial. L’Algérie dispose d’un certain nombre de produits issu des cultures fruitières et légumières qui mériterait d’être valorisé et mis en avant. Identifier parmi les productions fruitières et légumières et leurs dérivées les opportunités de niche en Algérie par région (exemples : abricots séchés de la région de hodna, tomates d’Adrar, oranges de la Mitidja…etc.).

4. L’Union européenne constitue le plus grand marché dans le monde, comment les entreprises algériennes pourraient utiliser l’outil « Export Helpdesk » pour optimiser leurs exportations en vers l’UE. Présentation de l’Export Help desk, le service d'assistance en ligne visant à informer les gouvernements, les exportateurs et les associations professionnelles des pays en développement sur les systèmes et les procédures européennes d'importation.

5. La rude épreuve de la concurrence internationale, impose aux entreprises algériennes de ne pas se limiter au marché Européen dans leurs prospections à l’export et d’envisager toutes les opportunités de marché. L’exportation vers l’Afrique constitue une bonne opportunité, notamment pour les fruits et légumes transformés. La Russie également devient un marché potentiel à saisir, avec la nouvelle conjoncture politique mondiale qui a fait réduire le nombre de concurrents à l’export en vers ce pays. Faire le point sur les opportunités, à l’export en vers l’Afrique et en vers la Russie et soulever les contraintes et les limites de ces deux marchés.

6. Environ 95% des matières premières entrants dans la composition des boissons sont importés, l’Algérie dépend entièrement du marché extérieur pour cette industrie, malgré que de grandes potentialités existent pour le développement de l’arboriculture fruitière, principale source de matières premières rentrant dans la composition de boissons. Beaucoup d'opportunités peuvent donc s'offrir à l'industrie des boissons et même à l’industrie agroalimentaire pour satisfaire le marché national et aller même vers l'exportation, si un travail de fond se fait sur le développement de l’arboriculture fruitière. Etat des lieux, des besoins des transformateurs et industriels (exigences en termes d’espèces de variétés, de qualité et de quantités). Capacités, limites et contraintes des agriculteurs pour satisfaire les besoins de l’industrie des boissons. Perspectives de restructuration et d’organisation de la filière boisson dans l’optique d’optimiser l’interaction entre les secteurs de l’amont et les secteurs de l’aval de cette filière.