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Posté par admin le Jeudi 21-07-2016Alimentation: les importations massives
conditionnent la sécurité alimentaire
ALGER - Les importations alimentaires massives par l'Algérie conditionnent sa sécurité alimentaire et son industrie agroalimentaire, indique une étude du Forum des chefs d'entreprises (FCE) qui relève qu'en dépit des efforts déployés en matière agricole, le déséquilibre demande-offre persiste.<
Présentée mardi, cette étude sur la sécurité alimentaire élaborée par cette organisation patronale indique que les industries agroalimentaires en Algérie contribuent à hauteur de 50 à 55% au PIB industriel hors-hydrocarbures.
Cette performance est le fruit de la stratégie engagée durant les dernières années par les pouvoirs publics visant à mettre le secteur agricole au cœur de l'industrie et de l'économie nationale.
Sur la période quinquennale 2010-2014, le budget de l’Etat a réservé plus de 1,7 milliard de dollars en moyenne annuelle pour soutenir les investissements programmés dans le cadre de la politique agricole, sans compter les montants alloués au Fonds de soutien à la compensation (soutien et garantie des prix des céréales, de lait, de la tomate industrielle et des produits agricoles de large consommation).
En terme de volumes, la production céréalière est passée d'une moyenne annuelle de 3 millions de tonnes sur la période 2005-2008 à près de 5 millions de tonnes sur la période 2009-2015, tandis que la production laitière annuelle est passée de 1 milliard de litres à près de 4 milliards de litres entre ces deux périodes de comparaison.
Quant à la pomme de terre, la production est passée de 2 millions de tonnes/an à 4 millions de tonnes et les viandes rouges de 300.000 à 400.000 tonnes/an entre les mêmes périodes de comparaison.
Selon l'étude du FCE, le secteur des industries agroalimentaires est le premier employeur dans l’industrie (40% de l’emploi avec près de 150.000 actifs occupés) et produit 40 à 45% de la valeur ajoutée industrielle (plus de 300 milliards DA).
Les filières-clès dans ce secteur sont celles des céréales, du lait, des eaux et boissons non alcoolisées.
En outre, la mise en valeur des terres conjuguée à une mobilisation croissante du potentiel en eau a permis d’accroître les cultures en irrigué qui ont presque doublé entre 2001 et 2011, sachant que les superficies irriguées sont passées de 512.740 ha en 2001 (6,2% de la superficie agricole utile-SAU-) à 987.005 ha en 2011 (11,7% de la SAU).
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