Journée d’étude sur la céréaliculture en Algérie : Enjeux de productivité, de qualité et d’innovation

Posté par admin le Dimanche 19-04-2015

Journée organisée par le GDSP et Timac Agro Algérie
Hôtel Eden Airport, Oran – Jeudi 16 avril 2015

Une journée d’étude a été tenue le jeudi 16 avril 2015 au niveau de l’hôtel Eden Airport à Oran sous le thème : « Céréaliculture en Algérie : Enjeux de productivité, de qualité et d’innovation ». Elle a été organisée par TIMAC Agro Algérie et animée en collaboration avec l’ITGC, l’INSID, l’INPV, l’INCC et l’OAIC.

Invité à cette manifestation, le BNEDER a été représenté par M. AOUAM Abdelkrim, directeur du BLO, accompagné de M. BENSALEM Kadour.

Successivement, 8 communications ont été présentées devant une assistance composée essentiellement de techniciens et d’opérateurs agissant dans le secteur de l’agriculture.

M. Zeghouane (ITGC) sous le thème « Aire d’adaptation, gammes et choix variétal » a indiqué que la performance de la céréaliculture tient dans une large mesure du choix variétal, mais aussi que seule une conduite convenable de la culture permet d’optimiser le potentiel de chaque variété.

M. Habila M. (INSID) a présenté « la carte d’occupation du sol » comme un outil innovant d’aide à la prise de décision en usant d’une technique didactique.

Mme Oualid (INPV) a expliqué comment a lieu « l’encadrement phytosanitaire de la céréaliculture » à travers les 33 wilayas céréalières au moyen d’un réseau de surveillance.

M. Rebouh Salah (TIMAC Agro) a mis l’accent sur la fertilisation comme facteur d’amélioration des rendements en mettant an avant la problématique de l’efficacité des engrais pour laquelle il a offert la solution des fertilisants innovants (libération contrôlée des nutriments) et des biostimulants.

M. Negri (INSID) est revenu sur la nécessité de procéder aux analyses du sol pour une fertilisation raisonnée et a insisté sur les questions de précédent cultural et du fractionnement des apports afin de réduire les pertes.

M. Matour puis Mme Sadli (CNCC) ont abordé la question de la qualité des semences comme facteur d’amélioration des rendements des cultures mais aussi comme résultat de la conduite culturale.

M. Mebtouche K (CNMA) a largement exposé « la nouvelle approche assurantielle de la CNMA face aux défis des aléas climatiques » et a mis en évidence l’évolution qualitative des produits de la CNMA qui sont passé de l’assurance simple à une assurance multiple et d’un nombre réduit de produits à plus de 17 pour la production végétale (dont une assurance intégrale des céréales) et plus de 10 pour la production animale dont l’aquaculture.

Les débats ont touché essentiellement la difficulté d’assurer aux producteurs la quantité et la qualité des fertilisants demandés sous la contrainte sécuritaire au moment où la recherche et l’industrie chimique offrent des produits innovants et efficaces.

En définitive, selon les experts du secteur, l’Algérie reste sous fertilisée avec seulement 10kg/ha de fertilisant en moyenne contre 70kg/ha au Maghreb et 200 kg/ha en Europe. Moins de 350 000 tonnes sont distribués annuellement en Algérie contre 2 millions de tonnes dans les autres pays du Maghreb.

Abdelkrim AOUAM
Directeur BLO – BNEDER

Couverture médiatique

Quelques photos